Le travail c'est la santé, le vélo aussi...

VéloVolant a écrit:

Mode HS:
Excellent le travail de fond fourni par TF1 pour convaincre les français qu'il n'est pas nécessaire de prendre sa retraite à 60 ans…

pourquoi tu sors?

c'est sympa de travailler (un peu) après l'âge légal si on aime son travail et qu'on a la possibilité physique de le faire. Je comprends très bien que certains s'ennuient quand ils sont à la retraite et qu'un travail les occupent.

Bouger pour vivre mieux, cela va sans dire, mais ça va mieux en le disant..

Site de l'OMS :
http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs385/en/#

Traduction du texte :
http://virchowvillerme.eu/se-bouger-pour-vivre-mieux/

"Le site de l’Organisation Mondiale de la Santé vient de mettre à jour sa fiche “Activité Physique” (elle n’était disponible qu’en Anglais au moment où j’écrivais ces lignes). Peut-être, bon nombre des lecteurs de ce blog n’apprendront aucun scoop ici, mais il est bon de rappeler quelques faits saillants et quelques recommandations simples qui peuvent avoir un impact majeur en termes de santé publique.

Tout d’abord, pour situer le contexte, on s’intéresse ici au quatrième facteur de risque en termes de mortalité dans le monde (après l’hypertension, et le tabac, faisant jeu égal avec l’hyperglycémie). Il ne s’agit donc pas d’un billet sur les promenades dominicales (bien que ce soient aussi des promenades de santé !) : on estime ainsi que le manque d’activité physique tuerait 3,2 millions d’hommes et de femmes dans le monde chaque année. Ces personnes meurent de maladies non transmissibles comme les maladies cardio-vasculaires, le cancer et le diabète.

Il y a de bons niveaux de preuve désormais pour soutenir que l’activité physique est associée à des effets bénéfiques pour la santé, notamment en termes de prévention des maladies non transmissibles. Or, dans le monde, l’OMS estime à un adulte sur trois, la proportion des personnes n’ayant pas une activité physique suffisante.

On chiffre une activité physique suffisante pour un adulte à 150 minutes par semaine d’activité modérée à intense. Une activité modérée et régulière conduisant à marcher, faire du vélo, ou pratiquer des sports, est associée à des effets bénéfiques sur la santé. Par ailleurs, quel que soit l’âge, les bénéfices de pratiquer un certain niveau d’activité dépassent les risques (les accidents notamment) : un peu d’activité physique étant toujours mieux qu’aucune activité du tout.

Les bénéfices engrangés par l’activité physique ont été observés sur l’appareil cardio-respiratoire, l’appareil musculo-squelettique, le risque d’hypertension, de maladie coronarienne, d’accidents vasculaires cérébraux, le diabète, le cancer du sein et du colon et la dépression. L’activité physique diminue le risque de chute, de fractures vertébrales et du col du fémur, et enfin sur le poids.

Comment changer cette tendance à la sédentarité qui augmente partout et qui dépasse 40% des adultes dans les pays développés ? L’OMS propose, outre des recommandations visant à changer les comportements individuels, des mesures portant sur notre environnement : des moyens de transport privilégiant l’exercice, en toute sécurité et accessibles pour tous ; un environnement de travail davantage propice à l’activité physique ; un milieu scolaire plus impliqué dans la promotion de l’activité physique ; et enfin un développement des lieux d’activités physiques et sportives pour tous.

Les pays membres de l’OMS ont signé une résolution lors de la dernière Assemblée Mondiale de la Santé (en mai 2013) s’engageant à réduire la proportion d’inactifs dans la population de 10% d’ici à 2025, et réduire de 25% la mortalité prématurée (avant l’âge de 65 ans) par maladies non transmissibles. Quel Etat va commencer à se bouger pour atteindre cet objectif ambitieux ? La France peut y songer, dans le classement de l’OCDE, elle est en queue de peloton. Regardons les Pays-Bas : eux nous montrent comment on sait se bouger en Europe avec succès."

La ville bouge - place aux usagers

L'info : Du 14 au 16 avril 2014, s'est tenue à Paris, la 4ème Réunion stratégique ministérielle Transports, Santé et Environnement.

Objet : définir les objectifs à atteindre d'ici 2020 pour développer des transports plus respectueux de la santé et de l'environnement, résumés dans la future Déclaration "La ville bouge, place aux usagers", à faire adopter aux 55 pays membres du Programme Paneuropéen sur les transports, la santé et l'environnement, créé en 2002.

Organisateurs :
- ministères de la Santé, des Transports et de l'Environnement français
- Commission économique pour l'Europe des Nations-Unies
- Bureau régional pour l'Europe de l'OMS