La dernière initiative débile de la police à Paris :

Spécial cyclistes : stage alternatif à la sanction
Le 29 septembre, la mairie et le commissariat central du 12e invitent les cyclistes ayant commis des infractions routières à suivre un stage pour éviter une contravention. Une façon d’aider à l’apprentissage de la sécurité routière.
La pratique du vélo se développe à Paris, grâce à la création de nombreuses pistes cyclables, et plus récemment à la mise en place du service Vélib’. C’est pourquoi la mairie du 12e et le commissariat central du 12e se mobilisent pour accompagner ces pratiques et rappeler à tous les règles de sécurité élémentaires à respecter sur la route, pour que faire du vélo reste un plaisir sans danger !

Devant le succès de la première opération du genre organisée en mars 2007, la mairie du 12e et le commissariat central récidivent, et mettent en place, avec l’accord du Parquet de Paris, un stage alternatif à la sanction pour les cyclistes ayant commis des infractions au code de la route, le samedi 29 septembre à la mairie du 12e.

L’idée de cette mesure est simple : proposer aux cyclistes ayant roulé sur un trottoir, utilisé une voie à contre- sens, téléphoné en roulant ou n’ayant pas respecté un feu rouge, de transformer leur contravention en stage de remise à niveau.

Les contrevenants s’engagent à suivre intégralement un stage de sensibilisation comprenant plusieurs modules : rappel du code de la route et de l’accidentologie à Paris, par le Service Central Accidents de la Préfecture de Police ; interventions sur la traumatologie par des médecins urgentistes de l’hôpital Saint- Antoine, et enfin rappel des règles de bonne conduite et du bon usage de son vélo par l’association AICV (Alliance Insertion Cadre de Vie).

En effet, beaucoup de comportements dangereux pour les cyclistes eux- mêmes ou pour leur entourage (piétons notamment), sont dus à une large méconnaissance du code de la route. Beaucoup de cyclistes ignorent ainsi qu’ils sont soumis aux mêmes contraintes que les véhicules motorisés lorsqu’ils roulent sur la chaussée… et sont passibles des mêmes amendes !

En consacrant une heure de leur temps, il leur est proposé de s’informer sur les règles de conduites élémentaires à suivre pour profiter de Paris en vélo…et en toute sécurité !

Quelques conditions à remplir pour pouvoir participer au stage :
- avoir été verbalisé dans le 12è arrondissement, le jeudi 27 ou le vendredi 28 septembre en journée
- s’être vu remettre, par les fonctionnaires de police, au moment de la rédaction du procès verbal, une convocation à participer au stage. Cette convocation est bien sûr nominative et non cessible.

ALERTE : Les cyclistes victimes de cette démagogie, seront ceux qui circuleront ce jour la le 29 septembre, avenue Daumesnil

Pendant ce temps la les 4X4, pourront allègrement multiplier les infractions... seuls les gentils vélos, moutons sans défense, auront droit à un stage de lavage de cerveau.... digne des gentils psy de Guantanamo..... et seront convaincus à leur sortie du stage d'être d'horribles prédateurs, qu'avec leurs vélos ils peuvent être capables de renverser un autobus......

C'est quoi ça : Alliance Insertion Cadre de Vie
1, rue Hector Malot 75012 Paris

Ce doit être encore un organisme financé par l'état, organisme incontournable, qui est composé de proches des individus qui organisent le cirque à l'origine du post, pour que leurs amis, c'en mettent plein les poches, ...... , j'espère que ceux qui sont à la recherche d'un boulot et qui hélas n'ont pas de piston, apprécierions...

Je rappelle que les policiers qui avaient écrasés un pratiquant de rollers qu'ils poursuivaient sauvagement, et qui manifestait en 2000, n'ont pas fait de stage de remise à niveau......bien que l'infortuné soit mort....

En ville, il faudrait surtout remplacer le code de la route par le code de la rue.

Bromp'Lille a écrit:

En ville, il faudrait surtout remplacer le code de la route par le code de la rue.

Tout le débat est effectivement autour de cette problématique, Vélorution y travaille, mais les pouvoirs publics autistes, ne semblent pas ouverts au dialogue.