Besoin de conseils - Parcours sur pavés

à utiliser avec parcimonie quand même... l'esthétique est assez moyenne sur des grandes surfaces

usagi a écrit:

ben moi je le suis, alors calmos...

et d'abord, ce ne sont pas les archi qui font ce genre d'aménagement mais des paysagistes et, selon les acceptions, les urbanistes.

Et pour ceux qui douteraient de mon enagegement pour lé vélo, sachez que je me bats dans le cadre de mon projet pour 300 m de piste cyclable en enrobé végétal le long du Canal de l'Ourcq (sur un chemin de halage autrement en pavés sciés)

"Généralisation, piège à c.."
Bien-sûr j'aurais dû nuancer mon propos : tous les architectes ne sont pas nuisibles, "y'en a des biens" comme dirait Didier Super !

Bon sérieusement usagi , je n'ai rien contre les architectes en général mais certaines personnes qui se présentent officiellement comme telles pour la conception de projets de requalification de voirie en faveur des modes "doux" (Pouah!) sont... consternantes.

Mais peut-être n'étaient-elles "que" paysagistes ? En tout cas, ce ne sont pas des urbanistes. En France, n'importe qui peut se prétendre urbaniste mais les escrocs auxquels j'ai à faire, je leur dénis ce titre, na !

Les pavés comme revêtement sur le canal de l'Ourcq c'est particulier. En général la lubie pour de nombreux "architectes-paysagistes" sur les chemins de halage, c'est de systématiser le stabilisé "pour une meilleure intégration paysagère" et parce que "c'est plus écologique que le bitume, ça évite l'imperméabilsation des sols." Et blabla, "Cui-cui les petits z'oizeaux". Dernier argument pour remporter l'assentiment des élus : "ça coûte moins cher".

Résultat : les VV aménagées avec du stabilisé (traduction : terre battue) sont peu performantes pour les cyclistes utilitaires et itinérants (on dépense plus d'énergie à rouler sur du mou que sur du dur) et deviennent vite impraticables au quotidien avec les ornières et les flaques d'eau qui apparaisent. Pour la pratique loisir, la balade le we, ça passe.

Les voies vertes qui pourraient -devraient!- être de formidables itinéraires cyclables permettant aux cyclistes pendulaires de la périphérie de s'affranchir des coupures urbaines que constituent les périph', les voies ferrées et autres rocades sont gâchées par une mauvaise conception.

Le vrai talent d'un architecte (paysagiste) ça serait de réussir à intégrer esthétiquement un revêtement lisse et performant, adapté à l'usage et pas de nous faire du boniment (y'en a un, une fois, y' m'a même cité Victor Hugo! ) pour nous refourguer un cheminement pourri de jardin public, là où la collectivité demande une voie verte attractive pour les piétons, les vélos, PMR, roller...

usagi, merci pour ton combat sur le canal de l'Ourcq. Quand j'utilisais cet itinéraire pour me rendre à Paris depuis Noisy-le-Sec, je n'avais pas de pb de pavés. C'était au-delà vers l'est granparisien ?

Je suis de l'avis de juju-bernique.
Dans ma commune d'Auderghem (Bruxelles);, un idiot ou un groupe d'idiot ou une administration, ou un bureau d'architectes ou d'urbanisme... a rénové 300 m de route en sortie de la forêt de Soignes vers la ville.
300 m de gros pavés style Paris Roubaix, inconfortables même avec un VTT suspendu et amortisseur de direction.
Des trottoirs tout plats de 2 m de large de part et d'autre et rien pour les vélos!
Conclusion: tous les cyclistes roulent illégalement sur les trottoirs!

hile a écrit:

300 m de gros pavés style Paris Roubaix, inconfortables même avec un VTT suspendu et amortisseur de direction.

A la décharge du Brompton, je confirme. Je viens de passer avec un 28" sur une route pavée et c'est de toute façon assez galère.

Juju-bernique a écrit:

En tout cas, ce ne sont pas des urbanistes. En France, n'importe qui peut se prétendre urbaniste mais les escrocs auxquels j'ai à faire, je leur dénis ce titre, na !

n'importe qui peut se prétendre urbaniste... mais il existe une qualification accordée par l'office professionnel de qualification des urbanistes. Comme personne n'est parfait il se trouve que je suis urbaniste qualifié OPQU donc attention, me chauffez pas
Blague à part, le diable est dans les détails, et globalement la conception des voiries et espaces publics en France souffre:
* D'un grand manque d'attention portée aux détails (adhérence d'un pneu de bicyclette, bruit de roulement, pratique des usagers dont on découvre toujours après coup qu'ils utilisent l'espace autrement que ce qui avait été pensé pour eux, comme s'il fallait un mode d'emploi...)
* D'un défaut de maîtrise des matériaux et de leur évolution dans le temps...
* D'un manque de simplicité (multiplication des matériaux, espaces compartimentés, règles d'usage complexe, sursignalisation, et carrément parfois... réinvention du code de la route avec des lignes continues franchissables, des priorités inversées...)
Bref, l'enfer est pavé de bonnes intentions...

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Dans le centre de Liège, il y a beaucoup de rues pavées.
Lorsque le pavage a été bien fait et que les joints sont bien fermés, il n'y a pas trop de problème : ça secoue un peu mais de manière acceptable.

Le problème, c'est qu'il y a de moins en moins de bons paveurs et qu'en plus, les entreprises travaillent au rendement et à l'économie : la technique pour les sous-couches n'est plus la même. Avec le passage constant des autobus, la dégradation est très rapide. Combien de rues sont "repavées" peu de temps après leur rénovation ! ! Un des exemples les plus flagrants fut le pavage du pont de Fragnée (avec les anges dorés au sommet des colonnes) et ces jours-ci encore, la gare des Bus de la Place St Lambert est repavée pour la xième fois . . . . .

Quant au RAVEL, dans une partie du centre ville le long des quais de la Meuse : c'est catastrophique : il s'agit de petits pavés dont la surface n'est pas régulière : très "secouant" et très "bruyant". . . . .
Pire encore : le long du Palais des Congrès, il y a de beaux tronçons en Klinkers (briques de béton colorées et bien planes) dans lesquelles on a inséré des zones en gros pavés bombés et dont les joints sont rectilignes dans le sens du passage : par temps humide ces joints ont un effet identique aux rails de tram ! Avec les pneus ultra fins de mon vélo de route j'ai déjà eu quelques frayeurs.. . . . .

Lors d'une plainte adressée à l'Administration ayant en charge le RAVEL (suite à 2 chutes sur un "tronçon de liaison", à cause du revêtement) , j'avais évoqué ce problème de pavés et l'Ingénieur en charge du dossier (qui ne doit certainement pas rouler à vélo) m'a répondu qu'ils étaient soumis à certaines contraintes urbanistiques !

Ayant travaillé dans la construction je n'ai jamais vu qu'Urbanisme et Sécurité était incompatibles !
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Emte a écrit:

Le problème, c'est qu'il y a de moins en moins de bons paveurs et qu'en plus, les entreprises travaillent au rendement et à l'économie : la technique pour les sous-couches n'est plus la même. Avec le passage constant des autobus, la dégradation est très rapide. Combien de rues sont "repavées" peu de temps après leur rénovation !

Parfaitement d'accord, il y a vraiment un problème de maîtrise technique du procédé. A Bordeaux où je roule quotidienement, les pavés anciens ne posent pas de problème (sans être non plus un plaisir...). En revanche, pour les bandes pavées récentes, c'est l'apocalypse! A Agen, où j'habite, ils font des genres de plombages à l'enrobé pour les secteurs pavés les plus abîmés...

Dans ma rue ils ont goudronnés les pavés !
est c'est que du bonheur ! resterai plus que la rue suivante et fini le mal de c...

À Orléans, pendant les travaux du tram B, la ville est bien sûr éventrée, c'est l'horreur
Mais il y a un petit lot de consolation: la place de la mairie a été goudronnée pour recouvrir les fouilles archéologiques Pourvu qu'ils ne changent pas d'avis

Bonjour a tous,
ca y est cela fais déjà plus d'une semaine que je profite quotidiennement de mon nouveaux vélo !
tout mes potes hallucine en le voyant et il ne laisse pas les gens indifférent au feu rouge ! (surement du a sa couleurs flashy !)
je roule beaucoup a Paris, et donc de temps en temps je roule sur un route de pavés : première question, mise a par le faite que ca secoue pas mal et que ma sonnette se met en mode automatique, y a t il un risque d’endommager le vélo en roulant trop vite ?
Puis deuxième question, concernant les trottoirs. pour passer d'une voie cyclable a une autre il peu arrivé qu'il y ai des bout de rebord de quelque centimètre, cela peu il également abimer les roue ou autre partie du vélo ? (je soulage en principe la roue avant quand je passe assez vite, mais faut il ralentir un maximum comme pour les dos d’ânes en voiture ?) vous arrive t til de descendre les grand trottoir ceux d'une hauteur de marche ?
en vous remerciement

Aurélien

vlamsdoem a écrit:

Bonjour à tous,

Je parcours quotidiennement un trajet de 6 km sur un brompton M6R dont 3 km sur pavés.
La partie sans pavés c'est vraiment le pied par contre la partie sur pavés se transforme en cauchemar.
Est-ce qu'il y aurait un bromptonien sur ce forum qui aurait le même type de parcours et qui pourrait me donner quelques conseils pour rendre mon trajet plus agréable sur les pavés?
On m'a dit que le titane absorbait mieux les chocs, est-ce que la différence de prix vaut vraiment la peine dans mon cas.

Merci pour votre aide.

Changer de vélo car sur pavés c'est HORRIBLE.

ubikubikubik a écrit:

Bonjour a tous,
ca y est cela fais déjà plus d'une semaine que je profite quotidiennement de mon nouveaux vélo !
tout mes potes hallucine en le voyant et il ne laisse pas les gens indifférent au feu rouge ! (surement du a sa couleurs flashy !)
je roule beaucoup a Paris, et donc de temps en temps je roule sur un route de pavés : première question, mise a par le faite que ca secoue pas mal et que ma sonnette se met en mode automatique, y a t il un risque d’endommager le vélo en roulant trop vite ?
Puis deuxième question, concernant les trottoirs. pour passer d'une voie cyclable a une autre il peu arrivé qu'il y ai des bout de rebord de quelque centimètre, cela peu il également abimer les roue ou autre partie du vélo ? (je soulage en principe la roue avant quand je passe assez vite, mais faut il ralentir un maximum comme pour les dos d’ânes en voiture ?) vous arrive t til de descendre les grand trottoir ceux d'une hauteur de marche ?
en vous remerciement

Aurélien

Sur les pavés, mes expériences à Paris (Place Saint Germain, guichets du Louvre...) et ailleurs me font chercher la "bonne vitesse": quelquefois, il ne faut pas hésiter à rouler un peu vite pour avoir la bonne fréquence de secousses et paradoxalement plus de confort... Pour la sonnette, ce n'est pas une question de pavés. J'en ai testé pas mal pour en trouver enfin une qui ne tinte que quand on lui demande...
Pour les emmarchements, malheureusement trop présents aux entrées sorties de pistes cyclables, cela me paraît gérable avec de la souplesse et de la concentration. Pour éviter la chasse de la roue arrière, il faut vraiment la soulager dès qu'on a posé la roue avant sur la partie haute. A Paris heureusement, de nombreux emmarchements sont à présent comblés avec de l'asphalte sur les itinéraires vélo. Mais ce type de matériau n'est pas disponible dans les petites villes. Il doit en effet arriver chaud sur son lieu de mise en oeuvre...

Je suis un adversaire des pavés: c'est d'un autre âge, pas beau et ce n'est pas pratique à rouler, point barre!

Ah les pavés ! L'autre jour j'ai eu mal aux roues de mon Brompton devant le château de Chantilly au point de rouler dans l'herbe sur le trottoir dès que j' ai pu !

à Dominique 1020 : et en plus ça glisse à mort quand ils sont mouillés. Sans parler du bruit des véhicules qui passent dessus !

dominique1020 a écrit:

Je suis un adversaire des pavés: c'est d'un autre âge, pas beau et ce n'est pas pratique à rouler, point barre!

Certes, mais la Grand'place de Bruxelles en tarmac (par exemple), ne serait plus vraiment la même !

Emte a écrit:

dominique1020 a écrit:

Je suis un adversaire des pavés: c'est d'un autre âge, pas beau et ce n'est pas pratique à rouler, point barre!

Certes, mais la Grand place de Bruxelles en tarmac (par exemple), ne serait plus vraiment la même !

Je suis d'accord sur le fait que les pavés ne sont pas pratiques pour les vélos. Mais la Grand Place de Bruxelles est à ma connaissance interdite aux vélos, non?

Sinon, que serait Paris-Roubaix sans les pavés?

Thibe a écrit:

Emte a écrit:

dominique1020 a écrit:

Je suis un adversaire des pavés: c'est d'un autre âge, pas beau et ce n'est pas pratique à rouler, point barre!

Certes, mais la Grand place de Bruxelles en tarmac (par exemple), ne serait plus vraiment la même !

Je suis d'accord sur le fait que les pavés ne sont pas pratiques pour les vélos. Mais la Grand Place de Bruxelles est à ma connaissance interdite aux vélos, non?

OK: on peut laisser les pavés à la Grand'Place, mais tu conviendras que ce n'est pas ce qu'elle a de plus beau (et même à pied, c'est casse-g...!)