L'avenir des cadenas pour vélo sera peut-être Proteus

Le tout premier matériau insécable au monde voit le jour
Un nouveau matériau insécable, plus proche de la structure vivante que de l’objet inanimé, a été créé par des scientifiques. Ceux-ci se sont inspirés… des pamplemousses et des coquillages.
Des ingénieurs de l’université de Durham au Royaume-Uni et de l’institut Fraunhofer en Allemagne ont créé ce qu’ils disent être le tout premier matériau artificiel impossible à couper. À la fois hautement déformable et ultra-résistant aux charges ponctuelles dynamiques, il a été nommé Proteus d'après le dieu grec Protée qui a le pouvoir de se métamorphoser.
Les créateurs se sont inspirés des mécanismes de défense naturels des coquillages, des peaux de pamplemousse et des écailles de poisson capables de résister aux attaques de piranhas, ont-ils écrit dans un rapport publié dans la revue Scientific Reports.
Très résistant
Ce matériau léger a pu résister indéfiniment à tous les outils de coupe ou de perçage utilisés dans les tests, les émoussant en utilisant leur propre pouvoir contre eux. Le nouveau matériau agit plus comme une structure vivante que comme un objet inanimé.
Il se compose de sphères en céramique disposées dans une structure en aluminium cellulaire pour résister aux meuleuses d'angle ou aux perceuses électriques, et sa densité ne représente que 15% de celle de l'acier.
Sécuriser les vélos
Cet effet miraculeux s’explique par le fait que lorsque la perceuse ou autre instrument atteint les sphères en céramique intégrées, le matériau commence à vibrer de manière à émousser les arêtes vives de l'outil alors que de fines particules de poussière de céramique remplissent les interstices de la matrice. Celles-ci, à leur tour, rendent la coupe encore plus difficile. Plus le perçage est rapide, plus dure est la coupe.
De plus, le nouveau matériau a une résistance tout aussi efficace au découpage au jet d'eau car la forme sphérique des morceaux de céramique élargit le jet d'eau, augmentant la zone de la force appliquée et affaiblissant ainsi la pression.
Ce matériau pourrait avoir de nombreuses applications utiles dans les industries de la sécurité, suggèrent les chercheurs. Il pourrait notamment être utilisé pour les cadenas de vélo ou des vêtements de protection.

Bon c'est sûr il y a un inconvénient, on peut jeter le vélo si on égare les clefs

Pas mal. Sauf que nombreux sont les voleurs qui attaque l'antivol au cric de voiture pour exploser le système de verrouillage. Mais bon ça fait toujours plaisir de voir qu'on peut faire des évolutions de matériau intéressantes.

Le coupage à la disqueuse de l'antivol est la technique la plus rapide pour le voleur.

Si on peut l’empêcher, c'est un grand pas en avant.

Reste que le voleur peut aussi couper le point fixe auquel le vélo est attaché.

D’où ma préférence pour attacher mon vélo aux réverbères et poteau de signalisation routière hauts plutôt qu'aux anneaux attache vélo car un voleur hésitera à couper un poteau ou un réverbère.

Un panneau de signalisation routier n'est normalement pas un point d'attache pour un vélo (il y a des points d'attache spécifiques).
Idem pour les lampadaires.
Il y a une tolérance des forces de l'ordre, mais un policier zélé pourrait demander à couper le cadenas.

Macadam

Macadam a écrit:

Un panneau de signalisation routier n'est normalement pas un point d'attache pour un vélo (il y a des points d'attache spécifiques).
Idem pour les lampadaires.
Il y a une tolérance des forces de l'ordre, mais un policier zélé pourrait demander à couper le cadenas.

Macadam

N'importe quoi : trouve-moi un article de loi interdisant d'appuyer un vélo contre un poteau de signalisation routière (à condition bien sur de ne pas masquer le panneau lui-même) ou contre un lampadaire.

Je n'ai pas dit que c'était interdit. Beaucoup de gens cadenassent leur vélo à des panneaux de signalisation, des lampadaires ou des barrières fixes, car c'est très solide, pratique et rassurant, mais ce n'est pas prévu à l'origine pour ça.
Si ça gêne les piétons ou les employés municipaux chargés du nettoyage des rues et des trottoirs, la police municipale peux prendre des mesures.

Macadam

C'est vrai que dans certaines villes si on n'a pas attaché pas son vélo aux endroits prévus pour ça (arceaux...) on peut être verbalisés.
J'avais il y a peu de temps attaché mon vélo à un poteau sur le trottoir et l'agent de service m'a interpellé pour que le mette aux arceaux pour vélo à quelques dizaines de m de là.

Pour étayer le témoignage de Tiot-Vélo, voilà un lien officiel interdisant formellement d'attacher son vélo au mobilier urbain :
Police nationale

Extrait : Cyclistes, il vous est interdit de : ..... d’accrocher votre vélo au mobilier urbain en dehors des équipements spécialement destinés à cet usage

Un autre point : dans certaines grandes villes (comme Paris notamment), nombreuses sont les carcasses de vélos (suite à des vols de pièces ou tout simplement du vandalisme) qui restent attachées aux lampadaires, panneaux de signalisation et mobilier urbain et qui finissent pas "envahir" certains coins de rue, ce qui peut gêner les piétons.
Certains Maires pourraient être tentés de prendre des mesures pour limiter cette "pollution" et contraindre (à défaut d'inciter) les cyclistes à cadenasser leur vélo à des points d'attache prévus pour cela.

Macadam

Sur Toulouse, beaucoup d'endroits ne sont pas équipés d'arceaux spécifiques et les nombreux potelés ne peuvent servir à y attacher le vélo. Ce qui fait qu'il faut parfois aller assez loin d'où l'intérêt d'un vélo pliant qui reste, à mon avis, le meilleur moyen de le garder. Je n'ai jamais laissé mon vélo plus de vingt minutes au même endroit, ce qui est suffisant pour un voleur, mais bien moins que les vélos qui stationnent tous les jours au même endroit toute la journée...

Les choses totalement immuables comme cela me font peur, si on doit vraiment le couper et qu'il n'y a aucun moyen de le faire, c'est le film catastrophe assuré